Le partage entre amis, entre camarades, est une belle chose, et voir des images, de la nature et sa magnificence de l'Algerie, de la Kabylie, comme ses magnifiques cascades ou on dirait vivent et jouent les nymphes de ses mythologies, m'a rempli le coeur de tristesse, de larmes involontaires de me savoir si loin, si interdit du pays ou mes poemes revent, ou mes livres voyagent, et ou mon echo chante.
Que vais je faire, sinon avaler cette blessure, ce mal du pays qui n'est pas le mien de naissance, mais qui m'a accueilli, qui m'aime et comprend, de qui me fascine son histoire et son peuple, ses defis et courages, ses rires et ses chagrins, son soleil et ses montagnes, sa flore et sa faune, ses artistes photographes, ses amours et passions.
Il fait beau ici, le soleil ici est gentil, les fleurs fleurissent et les oiseaux chantent avec conviction, mais comme je deteste quand me manque l'Algerie, quand me manquent mes amis berberes, et ma valise m'accuse parcequ'elle doit rester vide, avec ce sacre virus, qui me tient prisonniere dans un pays perdu, de qui ne reste plus rien de son ame, comme etre dans un film enscene par des psychopathes.
Voila ma soliloque pour ma famille berbere, de cette rupture qui fait mal au coeur, d'etre si loin, de ne pas pouvoir etre ou ma muse de poete a trouvee son destin et son but, pour encore partager avec le monde la beaute immense de l'Algerie, de la Kabylie, de la culture berbere, qui avec generosite, sagesse, charite et resistance, a sauvee cette naufragee flamande - americaine qui sur ses rives a trouvee sa liberte, sa danse.
Trudi Ralston
" Poursuis jusqu'au bout des limites le desir de tes nostalgies et aspirations. " Rainer - Maria Rilke
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